L’Etat et le développement économique et social
Du point de vue sociologique, l'Etat est un méta système dont la performance globale résulte de l'action conjuguée d'une multitude de systèmes organisationnels gérés, au quotidien, par des agents publics de différents niveaux hiérarchiques. L'ensemble de ces agents publics est placé sous l'autorité suprême du Président de la République en sa qualité de Chef de l'Administration.
Par ailleurs, au terme de la Constitution ivoirienne, le Président de la République, Chef de l'Etat, "détermine et conduit la politique de la Nation". Dans cette double perspective, les organisations publiques sont créées par l'Etat pour la gestion des activités d'intérêt général en vue d'améliorer le bien-être de la population ivoirienne, dans toutes ses composantes.
Des départements ministériels jusqu'aux sociétés d'Etat, en passant par les collectivités territoriales (communes, régions et districts) et les établissements publics nationaux, les organisations publiques sont dirigées par des personnalités nommées ou élues.
Le principal résultat attendu de la gouvernance de l'Etat et de ses démembrements organiques par le peuple souverain est l'amélioration significative de son bien-être, à court, moyen et long terme.
Le management public : un changement de paradigme
Aux Etats-Unis, pour mieux faire comprendre les enjeux de l’adoption de ce nouveau paradigme par les fonctionnaires et les dirigeants politiques, le fondateur du management moderne, Peter DRUCKER, a laissé une sorte de testament :
« Economic and social development are the result of management. It can be said without too much-over simplification that there are no underdeveloped countries. They are only undermanaged one.”
En outre, selon Harold GORTNER[1] et d’autres spécialistes nord-américains du management des organisations publiques,
« Dans une société démocratique et libérale, la création et le maintien d’organisations publiques ne sont pas des fins en soi, mais des moyens qu’une société se donne pour que ses institutions démocratiques satisfassent les besoins des citoyens. »
La nécessaire émergence de managers publics
Sur le plan humain et organisationnel, le management public renvoie à l'ensemble constitué par les managers publics. Les managers publics sont, idéalement, des personnes qui exercent une responsabilité d'ensemble sur des organisations publiques.
Ainsi, le ministre qui dirige un département ministériel ; le préfet, un département ; l’ambassadeur une mission diplomatique ; le maire, une commune ; le président du conseil régional, une région ; le gouverneur, un district ; le directeur général, des services centraux de l’Etat, un établissement public ou une société d’Etat, etc. Ces dirigeants ne peuvent parvenir seuls à leurs fins. Ils collaborent avec des hauts fonctionnaires aux différents niveaux hiérarchiques de leurs organisations : chefs de bureaux, chefs de division, sous-directeurs, chefs de services, chefs de départements, directeurs, etc.
De ce point de vue, le management public renvoie à l'ensemble des pratiques de gestion moderne que tous ces dirigeants et cadres mettent en œuvre pour garantir la performance des organisations qui leur sont confiées, c’est-à-dire s’assurer « QU’ELLES FASSENT BIEN, LES BONNES CHOSES ! »
Le problème de fond qui se pose, de cette manière, est relatif aux compétences managériales des hauts fonctionnaires ivoiriens, c’est-à-dire leur capacité à assurer la performance de leur organisation et mériter, de ce seul fait, le label de manager public !
Dans le contexte de l’offre de formation initiale ou continue, en Côte d’Ivoire, la bonne volonté des hauts fonctionnaires et agents publics ivoiriens se heurte à l’absence de cycle d’études supérieures adapté à leurs besoins de perfectionnement en management des organisations publiques.
L’innovation dans l’offre formation des managers en Côte d’Ivoire : le CDMP
A l’instar de Henry MINTZBERG[2], Serge ALECIAN et Dominique FOUCHER[3] affirment que « suivre une formation en management permet aux auditeurs de prendre conscience de leur propre pratique de gestion, d’améliorer leurs connaissances et de gagner en technicité et en savoir-faire relationnel. Mais le métier de manager s’apprend surtout au contact du terrain, par la pratique. »
Pour répondre à cette exigence et à la demande croissante de formation dans le domaine du management des organisations publiques, le Centre pour le Développement du Management Public (CDMP), associé au Cabinet Performances Sarl, est un centre privé de formation continue qui propose à ses clients et à ses auditeurs des produits spécifiques :
L’Ecole Nationale d’Administration d’Abidjan
Les anciens auditeurs du CDMP pourront bénéficier d’une préparation au concours du Cycle supérieur de l’ENA, afin d’obtenir le Diplôme de cette école dans les différentes filières de spécialité qui y sont ouvertes chaque année (administration générale, administration des services financiers, affaires maritimes et portuaires, travail et lois sociales, diplomatie, etc.).
Le Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration
Chaque année le ministère chargé de la Fonction publique organise des concours d’accès, à titre exceptionnel, aux emplois des grades A4 à A7 : administrateur civil, administrateur des services financiers, etc. Dans cette perspective, les anciens auditeurs du CDMP pourront bénéficier, à leur demande, d’une préparation spécifique à ces examens professionnels.
L’Ecole Nationale d’Administration publique du Québec
Les anciens auditeurs du CDMP pourront y poursuivre leurs études supérieures en vue de l’obtention du Master en Administration Publique. Tandis que les managers publics de haut niveau pourront y suivre le Programme Intégré de Management pour Cadres Etrangers (PIMCE).
Le Centre Africain de Management et de Perfectionnement des Cadres
Nos anciens auditeurs pourront y poursuivre leurs études supérieures pour l’obtention du Diplôme Supérieur de Perfectionnement dans les domaines suivants : Management, Santé, Informatique et Ingénierie des Ressources Humaines.
Le Programme d’Appui à la Gouvernance
Le Programme d’Appui à la Gouvernance (PAG) est piloté par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à Abidjan. Le CDMP se propose de collaborer avec la représentation de cette agence des Nations Unies dans le cadre de leurs activités en matière d’amélioration de la gouvernance publique et dans le domaine du renforcement des capacités des cadres du secteur public et parapublic, mais aussi des leaders de la société civile ivoirienne.
Le Secrétariat National au Renforcement des Capacités
Le CDMP se propose de collaborer avec SNRC dans le cadre de ses activités en matière de renforcement des capacités des cadres du secteur public et parapublic, mais aussi des leaders de la société civile ivoirienne.
Le Certificat d'Aptitude au Management des Organisations Publiques (CAMOP) est un programme de formation qualifiante destiné aux cadres supérieurs du secteur public et parapublic désirant devenir des managers publics reconnus. Ce programme de 9 mois, de février à octobre, est proposé, principalement, en cours du soir, et sanctionné par la soutenance d’un rapport d’études.
Les modalités d’organisation du CAMOP peuvent être adaptées aux exigences des agendas des plus hauts dirigeants des organisations publiques qui souhaitent intégrer ce programme.
Le cycle supérieur de formation des assistants parlementaires, d'avril à septembre, constitue avec le certificat d'aptitude au management des organisations publiques les deux cycles longs proposés par le CDMP. Dans la perspective du renouvellement de l'assemblée nationale et de la création d'un sénat, cette formation qualifiante s’adresse aux collaborateurs actuels et futurs des députés et des sénateurs ivoiriens.
Les modalités de diffusion de ce programme seront fixées en concertation avec les députés, les sénateurs, les groupes parlementaires et le secrétariat général de chacune des deux chambres du parlement ivoirien.
Pour tenir compte des exigences de qualité, mais aussi de coût de nos produits de formation et des contraintes d’agenda de nos auditeurs, une série de certificats de spécialité professionnelle seront programmés de février à novembre, à dates fixes. Ces certificats qui constitueront des cycles courts de formation se dérouleront du lundi au vendredi de 8 h à 13 h, au Centre.
Ils sont destinés aux agents publics de niveau équivalent à la licence ou aux titulaires des emplois public de grade A3 à A7 et aux titulaires des autres emplois et fonctions assimilés.
En fonction de la demande et surtout au profit exclusif des managers publics, des séminaires seront organisés sur des sujets particuliers et animés par les experts les plus éminents en la matière.
Ainsi, chaque année, trois grands séminaires de management publics seront organisés en une journée, chaque trimestre, à date fixe en mars, en juin et en septembre et destinés aux managers publics de haut niveau : chefs de services autonomes, directeurs généraux des EPN, des services centraux et des entreprises publiques, DAF, DRH, secrétaires généraux des grandes collectivités territoriales, directeurs et chefs de cabinet, etc.
Des missions de conseils, d'études et de formation pour répondre, de façon spécifique, personnalisée et confidentielle, à la demande de tous les managers publics, dans le cadre du Cabinet Performances.
Il convient de noter que le Cabinet Performances, qui existe depuis 2002, est agréé par le Fonds de Développement de la Formation Professionnelle. De sorte que les organisations publiques qui y cotisent peuvent bénéficier des subventions accordées par cette agence nationale pour la prise en charge totale ou partielle du coût des plans de formation interne.
Yves Jean-Marc ODI (50 ans), 23 ans de service public, Préfet Hors Grade, admissible au programme de doctorat en administration publique de l’Université du Québec (1998), il est titulaire du master en administration publique (ENAP du Québec / ENA d’Abidjan), de la maîtrise de sciences et techniques de la communication, de la licence ès-Lettres et du certificat de spécialité en organisation du travail gouvernemental (ENA/IIAP, Paris).
Actuellement chef du département des relations extérieures de l’Office National de la Population, il a assumé, entre autres, les fonctions suivantes :